En réaction au système agro-industriel qui menace la santé et l’environnement, l’agriculture urbaine prend de plus en plus de place dans nos quartiers. Signe de cet engouement, le Collège Ahuntsic de Montréal offrira prochainement un DEC spécialisé en agriculture urbaine.
La révolution de l’agriculture urbaine
Préface de Marie Eisenmann et Vincent Galarneau
Traduit de l’anglais Geneviève Boulanger
En quête de solutions de rechange au système agro-industriel, si néfaste pour la santé et pour l’environnement, des hommes et des femmes du monde entier se mobilisent depuis une quinzaine d’années pour ramener la production et la distribution des aliments au cœur de nos villes. Alliant savoir-faire agricoles ancestraux et innovations écologiques, ils sont de plus en plus nombreux à se lancer dans la production biologique de proximité. Un peu chaotique, totalement libre et spontanément décentralisée, c’est la révolution de l’agriculture urbaine !
Dans ce récit captivant, qui se lit comme un carnet de voyage, Jennifer Cockrall-King part à la rencontre des protagonistes du mouvement et témoigne du foisonnement des initiatives en cours dans une dizaine de villes d’Europe et d’Amérique du Nord ainsi qu’à Cuba. Plants de tomates et fines herbes sur les balcons, poulaillers dans les cours arrière, ruches sur les toits, vignobles urbains, jardins communautaires, maraîchage intensif dans des serres commerciales, forêts nourricières, aquaponie, fermes verticales : ces pratiques, respectueuses de la Terre, laissent entrevoir un tournant majeur non seulement dans notre façon de nous alimenter, mais aussi dans notre conception même de l’espace urbain.
Cessons d’être de simples consommateurs de nourriture et cultivons nos aliments, au moins en partie ! Ce livre, enrichi d’un chapitre inédit sur Montréal d’Éric Duchemin et Jean-Philippe Vermette, saura procurer des sources d’inspiration et de motivation à tous ceux et celles qui se préoccupent de leur alimentation et qui souhaitent se reconnecter avec leur environnement. Comme le dit un urbainculteur rencontré par Jennifer Cockrall-King : « Ce n’est […] que la pointe de la laitue iceberg ! »