« On est en train de complètement réaménager notre ville pour une compagnie “bully”. » — Anaïs Houde
Résister et fleurir
et
Comment contrer la destruction des écosystèmes ? Cours de science politique appliqué à une lutte pour des espaces libres, une BD pleine d’espoir pour repenser notre rapport au territoire.
« La dystopie concrète de Ray-Mont Logistiques a engendré l’utopie concrète du Parc-Nature… Mon but est de me servir de cette lutte comme exemple des impacts de la croissance économique sur des territoires et des communautés qui entendent les préserver. »
Printemps 2020. En plein confinement, un professeur donne un cours sur l’utopie et la dystopie en s’inspirant d’une lutte menée dans le quartier Hochelaga à Montréal. Les résident·e·s du secteur se mobilisent pour défendre un terrain vague, où la nature a repris ses droits, contre la construction d’un terminal de transbordement de conteneurs. Bruit, poussière et vibrations 24 heures sur 24… Le projet de Ray-Mont Logistiques, emblématique de la mondialisation économique, fait craindre le pire. Quel pourrait être le point de bascule dans cette lutte citoyenne ? En quoi les utopies peuvent-elles être le moteur d’une communauté ? Comment contrer la destruction des écosystèmes ?
De Robert Musil à Martin Luther King, en passant par Fahrenheit 451 et l’ère de la post-vérité, cette BD est un véritable cours de science politique appliquée. Magnifiquement illustrée par les aquarelles vibrantes de Yoakim Bélanger, elle nous invite à repenser notre rapport au territoire, où l’utopie de la nature s’oppose à la dystopie des lois implacables du marché. Alors que les « zones à défendre » se multiplient, Résister et fleurir livre une réflexion profonde sur le monde que nous voulons bâtir… ou détruire.