Le drame de la prison Leclerc continue

Détenue pendant 11 mois à l’établissement, elle nous livre un témoignage qui donne froid dans le dos. Elle ne le fait pas par sensationnalisme, mais par militantisme, car il faut que les choses changent !

Décrié pour sa vétusté, son manquement cruel aux commodités de bases (accès à l’eau potable, au chauffage) et dénoncé par les organismes en droit de la personne depuis le jour 1, la prison Leclerc bafoue les droits fondamentaux de ses détenues sans que personne ne s’en formalisent. Dans cet établissement où des femmes purgent de courtes peines pour des délits non criminels, l’arsenal des mesures de coercition y est d’autant plus démesuré : fouilles à nu excessives, recours abusif à l’isolement, violence verbale et psychologique, annulation subite de visites, accès limité à l’infirmerie, malpropreté extrême… Les conditions de détention à la prison Leclerc sont déplorables et inadaptées aux besoins des femmes. Il est temps que le gouvernement provincial ferme cet établissement, qualifié depuis des années de « véritable honte pour le Québec » par les militant·es des droits de la personne.

Un livre à lire pour ne pas se fermer les yeux, pour mieux comprendre et faire face à cette réalité démesurément cruelle.