Maintenant que la grève à l’Agence du revenu du Canada est terminée et que la plupart d’entre nous a fait ses impôts, il serait temps que les multinationales payent les leurs.
Une escroquerie légalisée
Précis sur les « paradis fiscaux »
Postface de Denise Byrnes, Oxfam-Québec
Lorsque les écoles se détériorent, qu’une clinique ferme, qu’un viaduc s’effondre, qu’un festival perd une subvention, c’est à cause des paradis fiscaux. Source d’inégalités croissantes et de pertes fiscales colossales, le recours aux paradis fiscaux par les grandes entreprises et les particuliers fortunés explique en grande partie les politiques d’austérité. « C’est légal ! », claironnent les fautifs. En cinq chapitres d’une redoutable efficacité, Alain Deneault soulève la question politique de cette escroquerie légalisée. Comment les définir, quelles sont les conséquences dramatiques de cette spoliation et comment contrer cette loi des puissants ? Il est urgent de mettre fin à ce mécanisme insensé par lequel les contribuables financent les banques par le service de la dette et les services publics dont profitent les entreprises, tout en s’appauvrissant. Il faut se saisir collectivement de la question des paradis fiscaux pour que ce qui est légalisé ne le soit plus.
En partenariat avec la revue Liberté, Oxfam-Québec et Échec aux paradis fiscaux.