Les vrais maîtres de la forêt québécoise
Préface de Richard Desjardins
La forêt québécoise est immense, son rôle écologique primordial et l’activité économique qui en découle vitale pour une grande partie de la population. Mais comment se porte-t-elle ? À qui ses ressources profitent-elles ? Quelles politiques président à son développement ?
Si le public est aujourd’hui davantage conscient des enjeux liés à la forêt, la société demeure à genoux devant une industrie qui surexploite la forêt publique, les ruraux et les travailleurs forestiers. L’auteur en appelle à une « rupture avec ce que nous pourrions appeler le régime forestier pris dans un sens très large. […] Bien sûr, à court terme, cette opération va faire mal à notre économie. Mais la forêt québécoise, au rythme actuel, ne sera bientôt qu’une légende si nous n’y prenons garde. » Dans la foulée des débats ayant suivi la diffusion du film L’erreur boréale, de Richard Desjardins et de Robert Monderie, et avec la révision du régime forestier québécois qui a eu lieu entre 1996 et 2001, une mise à jour de cet essai initialement publié en 1995 s’imposait.