L'égalité, c'est mieux

L’égalité, c’est mieux

Pourquoi les écarts de richesse ruinent nos sociétés

et
Préface de Claude Cossette
Traduit de l’anglais André Verkaeren
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Pourquoi les Étatsuniens sont-ils en moins bonne santé que les Scandinaves ? Pourquoi les Britanniques se font-ils moins confiance entre eux que les Japonais ? Pourquoi les taux de maternité précoce sont-ils plus élevés dans les pays anglo-saxons ? Pour Richard Wilkinson et Kate Pickett, le verdict est sans appel : l’inégalité. À tel point que les écarts de richesse qui se creusent au sein même des pays riches sont en train de ruiner ces sociétés. 

Mais comment en vient-on à constater l’échec des sociétés inégalitaires ? Les deux auteur-e‑s, épidémiologistes de formation, ont retenu une série d’indicateurs pour mesurer et comparer la santé de différentes sociétés : niveau de confiance entre les individus, maladie mentale (y compris la dépendance à la drogue et à l’alcool), espérance de vie et mortalité infantile, obésité, réussite scolaire des enfants, maternité précoce, homicides, taux d’incarcération, égalité des chances et mobilité sociale. Au terme de leur recherche, ils font la démonstration implacable qu’au-delà d’un certain seuil c’est la répartition de la richesse, et non sa création, qui est le déterminant majeur de la bonne santé des populations. 

« Les pays riches sont parvenus au terme de ce que la croissance économique peut faire pour améliorer notre qualité de vie », écrivent les auteur-e‑s dans ce best-seller traduit en 23 langues. Ils montrent également que la lutte aux inégalités économiques et sociales est bénéfique non seulement pour les plus déshérités, mais pour l’ensemble de la société. Car riche ou pauvre, tout le monde pâtit des inégalités.

* Publié en France aux éditions Les petits matins.

Parution Canada 2013
Prix 27,00 $
Pages 384
ISBN 9782897190828

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