L’écrivain et la politique
Traduit de l’anglais Claude Frappier
À la question que se pose depuis si longtemps l’intellectuel : doit-il s’impliquer ou observer avec détachement ? George Woodcock répond que l’écrivain a le devoir d’agir socialement et de préserver jalousement sa liberté de penser et de dire SA vérité.
Dans ce livre, Woodcock analyse comment de grands écrivains, militants de gauche, mettent leur art au service de la justice sociale : Proudhon, Herzen, Kropotkine, Orwell, Graham Greene, Kafka, Koestler… Il fait ressortir le contraste entre l’indéfectible foi en l’humanité qui anime toute la pensée libertaire et le défaitisme de la gauche totalitaire qui veut imposer de force, par la violence et la domination, un modèle de société limité aux rapports de force économiques.