Désir d'humanité

Désir d’humanité

Le droit de rêver

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Les concepts de « bien commun » et de « bien public » sont en voie de disparition. De plus en plus, le caractère sacré de la vie et les droits universels sont relégués au domaine de la rêverie, alors que le pragmatisme du monde des affaires, la primauté accordée à la « rationalité » de la finance, la foi sans bornes dans la science et la technologie dominent le monde occidental. Il n’y a plus de droits collectifs, il n’y a que des intérêts individuels, surtout ceux des plus riches, des plus forts et des plus compétitifs. 

Tout est en voie d’être réduit à de la marchandise. La valeur d’un bien, d’un service, voire d’une personne, est mesurée en fonction de sa rentabilité pour le capital financier privé. De même, les sociétés dominantes ont annihilé le sens de la fraternité, de l’égalité, ainsi que le désir de paix, la recherche de la solidarité. Animées par un esprit de conquête prétendument légitimé par une supériorité scientifique et technologique, elles ont imposé une culture de guerre totale, mondiale. L’économie est guidée par des logiques guerrières, la fameuse compétitivité pour la survie. 

Bref, les rêves d’humanité, du droit à la vie pour tous, d’une autre économie, de paix et de démocratie ont été expropriés, détruits. 

Voici donc un voyage au cœur de deux univers bien humains, le premier peuplé par des rêves de richesse, de puissance, le second par des rêves de paix, d’amitié, de justice, de liberté. Le monde d’aujourd’hui est dominé par le premier d’entre eux. Le deuxième n’a guère droit de cité. Ceux qui ont le pouvoir économique, politique et militaire ont confisqué le droit de rêver d’humanité : rêver d’amitié, de fraternité, de justice, de bien-être collectif, de démocratie, de sécurité dans la solidarité et dans le respect de tous. Désir d’humanité constitue un plaidoyer en faveur de la reconquête de ce droit.


Publié en France aux éditions Labor.

Parution Canada 2004
Prix 22,00 $
Pages 208
ISBN 9782923165039