Ce livre fera sans aucun doute émerger une réflexion chez le lectorat qui s’intéresse à la réalité des personnes détenues […] Il en invitera sans doute plusieurs à s’informer davantage.

Le tabou des femmes en prison est encore immense et la société est sans pitié concernant leurs conditions carcérales. Il faut cesser de leur infliger cette double peine.

Un témoignage poignant qu’on ne peut ignorer.

Le Protecteur du citoyen constate que la situation demeure inadmissible pour les femmes [à la prison Leclerc] […] Louise Henry a rappelé plusieurs des reproches faits par plusieurs témoins différents aux conditions des femmes en ces lieux.

Coup de cœur de la semaine : Un récit crève-cœur essentiel

À la prison Leclerc, il n’y eut pas seulement des suicides. Il y a eu des morts naturelles qui n’étaient pas des morts naturelles : c’était de la négligence médicale.

[Les derniers suicides] concernent des personnes qui ont été laissées seules […] il y avait des signes avant-coureurs, mais elles ont été laissées seules pareil.

Un livre qui m’a vraiment donné froid dans le dos.

Nous priver de liberté, c’est une chose. Nous faire vivre psychologiquement une telle descente aux enfers, c’en est une autre.

C’est insoutenable quand tu vois la détresse psychologique qu’on peut avoir par rapport à l’insalubrité, par rapport à tout ce qui se passe là-bas.

Il y a des femmes qui n’en peuvent plus et qui posent des gestes irréparables.

Il y a des limites à la punition : on a des droits.