En 2020, Benjamin Déziel tombe de sa chaise – ce sont ses mots – quand il lit [Guérir du mal de l’infini]. Ce plaidoyer pour la décroissance lui ouvre les yeux et le pousse à changer son quotidien, notamment ses choix de consommation, pour réduire l’impact de sa personne sur la planète.

Les thématiques abordées peuvent déstabiliser, mais elles forcent à réfléchir à ce que nous perpétuons sans toujours le remettre en question.

Dès la première page de l’avant-propos, me voilà « hameçonné » […] Belle pioche donc que ce livre qui offre en si peu de lignes, et après si peu de pages, tant de choses à penser.

L’auteur propose ici une vision critique de la croissance illimitée et appelle à une transformation profonde des sociétés.

Le salut environnemental va bien au-delà de l’adoption de technologies vertes. Il passe par une sortie de la croissance de façon volontaire, organisée et démocratique.

Ce n’est pas en se contentant de solutions tièdes, avec de gros compromis, que nous arriverons à faire les changements considérables qui s’imposent.

Le risque qui existe, c’est qu’on connaisse une décroissance involontaire en raison de la pénurie de ressources. C’est ce qu’on veut éviter.

Les auteur.e.s s’attaquent à des questions difficiles, [et] nous invitent à changer de paradigme pour penser les pistes d’actions nécessaires dans un futur post-extractiviste.

Ce livre permet de nous ouvrir les yeux […] à nous convaincre que ce ne sont pas de petits changements qui permettront à l’humanité de survivre […] Oui, il faut lire ce livre…

Avons-nous vraiment besoin d’harnacher de nouvelles rivières […] Ne pourrions-nous pas vivre aussi bien, voire mieux, sans pratiquer ce type d’exploitation ?