Pourquoi pas le vélo?
Stein van Oosteren | Collection Régulière | 200 pages
Préface de Suzanne Lareau
Édition québécoise.
«Le vélo, c’est pour s’amuser et ça grille les feux rouges.» «C’est bien gentil, mais il faut de la place pour les voitures.» «C’est dangereux! Et puis on ne peut pas tout transporter sur un vélo.» Qui de mieux pour démonter ces idées reçues qu’un Néerlandais installé en France? Peu savent que les Pays-Bas, reconnus comme le paradis du vélo, étaient eux-mêmes un «pays de la bagnole» dans les années 1970, avant que la population ne déclenche une révolution du vélo spectaculaire. Comme quoi la révolution de la pédale relève avant tout d’une volonté citoyenne et politique.
Avec un humour redoutable, Stein van Oosteren nous explique pourquoi il faut rendre nos villes cyclables : parce que c’est bon pour la santé, le moral, l’autonomie des enfants, la vie de quartier, la planète… Il démonte les multiples freins à la pratique du vélo, qu’ils soient politiques ou bien souvent situés «entre nos deux oreilles». Car pour cet auteur rompu aux débats avec les élu.e.s municipaux, il est temps de se poser les bonnes questions à propos du transport. Par exemple, non pas combien de voitures peuvent circuler sur une rue, mais plutôt combien de personnes? Une piste cyclable faisant passer sept fois plus de personnes qu’une voie pour les voitures, le calcul est vite fait!
Pour croire au changement, il faut le vivre. À défaut de pouvoir vous emmener aux Pays-Bas, Stein van Oosteren vous propose de revisiter l’espace public avec son regard de Néerlandais. De ce voyage, vous reviendrez heureux et étonné, comme vous revenez d’un séjour au royaume du vélo: pourquoi pas le vélo, en effet?
Revue de presse (suite)
- 9 juin 2021, La Presse, mention par Mario Girard
- Été 2021, Revue Les libraires, recension par La rédaction :
« Un plaidoyer pour une transformation de notre société démontrant que le vélo est bon pour l'environnement, la santé et l'autonomisation de nos enfants, et qu'en plus il est sécuritaire et bon pour le moral. »