« En 2010, nous savons qu’il est impossible de continuer cette exploitation sans gravement affecter la santé des êtres humains et sans détruire à tout jamais d’importants écosystèmes. (...) Le portrait complet du scandale de l’exploitation des sables bitumineux au Canada révèle la profondeur de la bêtise de ceux qui accélèrent cette exploitation. Les coûts environnementaux, sociaux et économiques seront astronomiques pour le Canada, l’Amérique du Nord et même la planète, vu les vastes quantités de GES en cause.» Extrait de la préface de Les sables bitumineux : la honte du Canada
Donella Meadows a longtemps défendu le lien entre surpopulation et crise écologique grâce à la fameuse formule IPAT (Impact = Population x Abondance x Technologie). En 1995, elle a modifié son point de vue après avoir assisté à une conférence sur la politique mondiale en matière d’environnement. Nous reproduisons ici son texte, afin de contribuer aux débats nécessaires sur les mythes populationnistes.
Montréal, le jeudi 19 mars 2015 – Le 10 mars dernier, Pierre-Karl
Péladeau révélait sa plateforme électorale dans laquelle il déclarait
vouloir lutter contre l'évasion fiscale en suivant les conclusions du
rapport de 2014 du Réseau pour la justice fiscale. Chercheur au Réseau
pour la justice fiscale et auteur de Paradis fiscaux : la filière
canadienne (Écosociété, 2014), Alain Deneault réagit ce matin à ces
déclarations dans une lettre ouverte parue dans Le Devoir, Paradis
fiscaux : Pierre-Karl Péladeau doit s'expliquer!, invitant Pierre-Karl
Péladeau à « aller au bout de son raisonnement » afin qu'il « critique
lui-même un système qui lui a tant profité. »